25 rue de Ponthieu 75008 Paris
L’ANEFE a été créée pour soutenir les écoles françaises à l’étranger, en leur offrant des financements immobiliers avec la garantie de l’État.
Depuis notre fondation, nous travaillons avec le Ministère de l’Éducation nationale et l’AEFE pour développer un réseau mondial d’écoles de qualité.
Découvrez les dates clés de notre parcours et comment nous avons contribué à la croissance de l’éducation française à l’international.
Années 50 & 60
Au cours des décennies 1950 et 1960, les communautés françaises de l’étranger s’étaient considérablement accrues.
Par voie de conséquence, des dizaines de « petites écoles françaises » avaient été créées, souvent avec l’appui des ambassades et consulats, par nos compatriotes expatriés pour scolariser leurs enfants, lorsqu’il n’existait dans leur pays d’accueil aucun des grands établissements gérés par la Direction générale des relations culturelles du Quai d’Orsay.
Années 70
Au début des années 1970, la nécessité d’organiser et de regrouper les écoles françaises à l’étranger était devenue évidente.
L’Union des Français de l’Étranger et le Conseil Supérieur des Français de l’Étranger (CSFE) travaillaient sur des statuts pour une Fédération des Écoles Françaises de l’Étranger, tandis que le gouvernement souhaitait établir des règles pour les soutenir.
Ces écoles avaient un besoin urgent d’aide financière pour la construction de leurs locaux, car aucun crédit d’investissement n’était prévu. Les sénateurs représentant les Français à l’étranger ont proposé un amendement à la loi de finances de 1971 permettant à l’État de garantir des prêts pour financer la construction des écoles. Un décret de 1971 a fixé les modalités de ces prêts, qui seraient accordés à une « association privée à caractère national » basée en France.
C’est ainsi qu’est née l’Association Nationale des Écoles Françaises de l’Étranger (ANEFE), qui a été officiellement enregistrée le 1er juin 1976.
Années 90
Depuis la création de l’ANEFE, les textes régissant l’enseignement français à l’étranger ont évolué, mais les principes fondamentaux de reconnaissance des écoles françaises à l’étranger sont restés les mêmes. Une nouvelle loi sur l’enseignement, promulguée le 10 juillet 1989, et le décret d’application du 9 septembre 1993 définissent désormais les règles d’accréditation.
L’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE), placée sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères, a été créée par la loi du 6 juillet 1990. L’ANEFE détient un siège au conseil d’administration de l’AEFE, et la situation des écoles qu’elle fédère est couverte par l’article 4 de cette loi, permettant à l’AEFE d’associer des établissements locaux à ses missions.
Avec ces changements et l’évolution de l’organisation de l’État, les statuts de l’ANEFE ont dû s’adapter, mais les objectifs principaux de l’association restent constants. L’article 3 de ses statuts souligne sa vocation à aider les écoles à fonctionner dans les meilleures conditions et à obtenir des ressources pour assurer leur essor.
L’article 4 précise que l’ANEFE doit trouver des soutiens financiers pour les écoles, notamment en obtenant des crédits à court terme ou des prêts à long terme pour leurs projets de construction et d’aménagement, avec la garantie de l’État. Ces dispositions ont été étendues pour couvrir également l’achat d’immeubles à usage scolaire.
De nos jours
Un nouveau système de garantie a été instauré à partir d’avril 2021. L’instruction des demandes relatives à ce dispositif est désormais confiée à l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE). Pour toute question ou information complémentaire, l’AEFE est située au 23 place de Catalogne, 75014 Paris. Vous pouvez également la contacter via son site web à l’adresse suivante : www.anefe.org.
En plus de 40 ans fonctionnement, ce sont quelques 156 établissements dans 97 pays qui ont obtenus, grâce à l’ANEFE, des prêts garantis par l’Etat.
Son Comité des prêts a retenu et instruit 160 dossiers correspondant à autant de prêts accordés grâce à la Commission interministérielle compétente..
Ceci représente une moyenne de quatre prêts par an ; mais en réalité, le nombre a varié d’une année à l’autre comme le montre le tableau ci-dessous (par exemple : 10 emprunts dans la seule année 2009).
Pour 25 écoles
Pour 36 écoles
Pour 15 écoles
Pour 23 écoles