25 rue de Ponthieu 75008 Paris
Afin que chaque enfant puisse bénéficier d’un enseignement français ou en français de qualité, où qu’il vive, l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE) que je préside poursuivra fidèlement sa mission aux côtés des écoles et de leurs équipes.
Placée sous le Haut Patronage du président du Sénat, Gérard Larcher, la célébration du cinquantenaire de l’ANEFE s’est tenue le 13 octobre dernier, dans le cadre prestigieux des salons Boffrand du Palais du Luxembourg.
Cette soirée, à la fois conviviale et émouvante, a rassemblé plus de 140 invités venus saluer un demi-siècle d’engagement au service de l’enseignement français à l’étranger.
Un hommage particulier a été rendu à Jacques Habert, fondateur et premier président de l’ANEFE, ainsi qu’à André Ferrand, son successeur, pour le rôle essentiel qu’ils ont joué dans la création et le développement de l’association.
La ministre déléguée Éléonore Caroit, chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger, a honoré la soirée de sa présence. Dans son intervention, elle s’est présentée comme un « alliée fidèle et engagée », évoquant son propre parcours au lycée français de Saint-Domingue, où elle a pris conscience que l’éducation en français à l’étranger constituait « une promesse d’excellence, d’ouverture et d’appartenance ».
Notre secrétaire général, Michel Monsauret, a présenté plusieurs projets innovants portés par de nouveaux adhérents de l’association, témoignant du dynamisme et de la vitalité de notre réseau.
Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à la réussite de cet anniversaire et qui, par leur engagement, soutiennent le développement de l’enseignement français à l’étranger.
Riche de cinquante années d’expérience, l’ANEFE regarde résolument vers l’avenir et elle sera animée par la même énergie et la même conviction au cours des cinquante prochaines années !
Le CA de l’ANEFE Autour de la ministre Eléonore Caroit et de Marc Ferracci, ancien ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie
Le Lycée Anna de Noailles
Bucarest
Le lycée français
Chicago
Le lycée français international
Porto
Le lycée français
Séoul
Le lycée international Winston Churchill
Wembley
Anywhere Uni
OFALycée
Qu’est-ce que ça peut faire?
Discovery Path
Europe Education Ecole
iAne
Aujourd’hui, l’ANEFE se réinvente »
Promouvoir la présence de notre langue dans le monde, c’est faire partager notre culture, faire adopter nos valeurs et, finalement, accroître notre influence.
Notre réseau d’écoles à l’étranger est, dans ce but, un instrument remarquable.
Nos communautés, à mesure qu’elles s’implantent et se développent à l’étranger, ont naturellement éprouvé le besoin de créer leurs propres écoles pour éduquer leurs enfants dans notre langue.
C’est ainsi qu’à côté de quelques grands lycées fondés par l’État, un réseau de petites écoles françaises, créées à l’initiative des parents, a vu le jour.
S’est alors posé le problème du financement. S’inspirant de ce que le Parlement avait récemment accordé aux écoles libres sous contrat, le sénateur Jacques Habert a souhaité que la garantie de l’État français soit également accordée à nos petites écoles de l’étranger.
Aidé par un banquier expatrié, en lien avec l’administration concernée, il a imaginé un système avant tout fondé sur un comité des prêts, chargé d’étudier les dossiers et de décider de l’attribution de la garantie de l’État.
Ainsi, en 1975, est née l’ANEFE, qui jouera un rôle majeur dans le développement de notre réseau d’écoles à l’étranger jusqu’en 2018, date
de la réforme du modèle existant.
En cinquante ans d’existence, l’ANEFE a financé 147 projets dans 79 pays — un chiffre qui dit tout de notre ambition collective, mais qui ne raconte pas à lui seul les histoires humaines derrière chaque dossier : des écoles qui naissent, grandissent, se modernisent ; des enfants, des familles, des enseignants, qui trouvent dans notre réseau une boussole, une référence, un futur.
Certes, le cadre réglementaire a changé : depuis 2018, la garantie de l’État que nous administrions a été transmise à l’AEFE. Mais l’ANEFE ne
s’est jamais résumée à un dispositif financier. Pendant quarante-cinq
ans, elle a été le partenaire des établissements, les accompagnant pas à pas : bâtir un dossier, surmonter une difficulté, traverser une crise temporaire… avec constance et bienveillance.
Aujourd’hui, l’ANEFE se réinvente. Elle devient un organe indépendant, tourné vers l’avenir, qui promeut la francophonie et soutient un enseignement français accessible, exigeant et ouvert au monde. Parce que dans chaque école où le français est parlé, ce sont les valeurs de liberté, de laïcité, d’excellence et d’émancipation qui rayonnent. Je sais qu’elle a su le faire avec succès et qu’elle continue d’apporter sa contribution au développement de l’enseignement français à l’étranger.
Je suis heureux d’en féliciter chaleureusement mon ami, le sénateur Olivier Cadic, ainsi que l’équipe professionnelle et amicale dont il a su s’entourer.